Gaëtan SERRA

Je suis Gaëtan Serra, je suis auteur jeunesse et professeur des écoles, et je viens d’arriver il y a quelques mois sur Villegailhenc. Depuis quelques années, j’écris essentiellement des albums, des romans et des documentaires pour les enfants. Mon public s’étend de 3 à 333 ans !
Mes thèmes de prédilection sont relativement variés : chez les plus petits, j’aime bien les notions de partage, d’émerveillement, de respect de la nature. Chez les un peu plus grands, on parle de voyage (parfois intérieur), de déracinement, d’amitié, d’émoi. Pour tous, j’écris également des documentaires sur l’histoire de l’art : mener l’enquête dans des tableaux, trouver les intrus, découvrir les monstres du monde dans de célèbres tableaux sont quelques-uns des objectifs de mes derniers ouvrages.
Je ne me démarque jamais de ma casquette d’auteur quand je suis professeur et vice-versa. Ainsi, j’essaie d’être au plus près de ce qui questionne les enfants et les fait grandir. Il y a toujours une certaine forme de pédagogie dans ce que j’écris et comme une forme de poésie et de littérature dans mes cours.
J’ai eu la chance de m’entourer de personnes de talent, tant dans le domaine de l’illustration que de l’édition, en France et en Belgique. Grâce à notre travail commun, j’ai eu la chance de décrocher certains prix, notamment en Haute-Garonne et dans le Pas-de-Calais. J’interviens auprès des écoles, bibliothèques, médiathèques pour partager ma passion avec tous les publics.
Je serai ravi d'aller au-devant de mes co-villegailhencois.
En attendant, je vous invite dans mon univers.

Découvrez un extrait de son interview… parue sur le site Storyplay’r

Comment et pourquoi êtes-vous devenu auteur jeunesse ?

Je suis devenu auteur jeunesse par nécessité. Quelque chose de viscéral qui me poussait à le devenir. C’est assez difficile à expliquer, mais parfois on se sent attiré par une force irrémédiable. Celle-là en faisait partie.

Comment décrivez-vous votre métier ?

C’est un métier de rêve traversé de conditions difficiles. Se dire que notre travail consiste à laisser s’échapper tout ce qui ne demande qu’à sortir de nos têtes pour divertir notre lecteur, lui apprendre de nouvelles choses, l’éveiller à des causes nobles est juste incroyable. Mais nous devons, créatifs, nous battre pour faire valoir nos droits. Si nous permettons à nos lecteurs de rêver, nous vivons dans une réalité où les auteurs ne vivent pas décemment de leur travail.

Quelles sont vos sources d’inspiration pour l’écriture ?

Elles ne sont jamais les mêmes. Un mot, une expression, une situation, une musique, une anecdote, une jolie phrase, un lapsus, un thème en particulier à traiter… Toutes les entrées sont bonnes, c’est l’exploitation qui est importante.

Avez-vous des sujets de prédilection ?

J’aime bien les sujets dits « résistants », ceux qui vont amener une réflexion à tous âges : le partage, la rumeur, le handicap, l’écologie, l’amitié, l’amour, la maladie et bien d’autres encore.

Si vous deviez vous identifier à l’un de vos personnages, lequel serait-ce ? Pourquoi ?

Bonne question… Je mets beaucoup de moi dans mes personnages. Sila et Loddy ont forcément une grande part de moi-même. Mais je me sens très proche de Paul, le héros de Du Sel sur mes lèvres.

Êtes-vous sensible à la protection de l’environnement et à l’avenir de la planète ?

La question n’est pas s’il faut l’être. Nous devons l’être. Il n’est plus à prouver que ce doit être une vraie préoccupation. Sila et Loddy en sont des démonstrations évidentes. Le futur de notre planète tient nos livres entre ses mains (ou sur ses écrans). Donnons-leur des outils pour faire ce que nous n’avons pas été capable de faire.

En quoi le livre pour enfants vous semble-t-il utile ?

Lorsqu’un livre est beau, pédagogique sans être scolaire, il se révèle être un outil indispensable.

Gaëtan SERRA sort sa nouvelle BD. A cette occasion, il sera à la Librairie Breithaupt Carcassonne ce samedi 6 janvier (à partir de 10 h) pour la dédicacer, ainsi que d'autres de ses ouvrages.

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