Travaux

Le maire a présenté aux riverains et aux enseignants dans un premier temps, puis à l'ensemble de la population le projet "Le jardin de loisirs".

Après les inondations de 2018 une première phase de travaux a été réalisée avec la construction du pont, des ateliers municipaux, du foyer municipal et de la maison citoyenne.
En 2024/2025 va être réalisé la deuxième phase "Le jardin de loisirs" situé entre la mairie, la salle polyvalente, les écoles, la rue du Pont Neuf et le stade.

Le principe qui a été retenu dans le projet élaboré par le groupement AtelierSITES de Montpellier est de préserver l’espace central afin d’en faire une zone piétonne. Pour cela, la rue du Pont Neuf sera interrompue avant les écoles et des places de parking seront aménagées tout le long de la rue des Effaches, ainsi que sur le parking qui sera créé sur l'emplacement du stade d’entraînement actuel (en tout, on disposera de 133 places + 5 places PNR sur cette zone).
La rue des Effaches sera donc mise à double sens sur toute sa longueur.

Pour permettre la végétalisation des espaces, les sols aujourd'hui majoritairement bétonnés seront désimperméabilisés de manière à obtenir 75 % de sols perméables pour 25 % de sols imperméables.

Des sentiers permettront de relier rapidement et à pied tous les bâtiments publics regroupés autour de cette zone.

Tous ces cheminements et espaces seront ombragés par de nombreuses plantations qui donneront ombre et fraîcheur. Les espèces seront choisies en fonction de leur résistance aux conditions climatiques de notre région.

Le jardin de loisirs comprendra des espaces conviviaux : jeux pour enfants (jeux d'équilibre, murs d'escalade, etc.), des placettes, des bancs publics, un parvis boisé face à la salle polyvalente pour organiser des festivités, des petits jardins et même un terrain de pétanque de loisirs.

Après le lotissement du Trapel, c'est au tour de la Place du Roussillon de bénéficier de nouveaux aménagements afin de renouveler trottoirs, écoulements et revêtement: un sérieux coup de neuf !

Les pelles mécaniques sont à nouveau entrée en action pour démolir deux maisons situées chemin du Clouzot (entrée du village côté Mazamet). 

Avec le nouveau pont, la circulation a repris dans la rue des Ecoles où un trottoir tout neuf a été créé pour offrir plus de confort et de sécurité aux usagers.

Cet après-midi, c'était l'ouverture du pont de Villegailhenc en présence de Michel Proust (Maire) et des représentants du Conseil Départemental: Héléne Sandragné (présidente), Tamara Rivel (2e vice-présidente déléguée aux routes et mobilité) et de Christian Raynaud (conseiller) qui ont libéré le passage, rouvrant ainsi la D118 au grand plaisir de tous.

Près d'un an après le lancement du chantier, le nouvel ouvrage, chiffré à 3 M€, va accueillir les premiers véhicules au cours de la semaine du lundi 28 novembre. Un moment clé pour le village, plus de quatre ans après les inondations d'octobre 2018.
L'attente affichée par Michel Proust, le maire de Villegailhenc, sera donc satisfaite. C'est bien avant les fêtes de fin d'année que la commune profitera de son nouveau pont. Un ouvrage long de 48 mètres, large de 11 mètres, avec un tablier installé un mètre au-dessus du niveau de la crue de 2018. Dans la nuit du 14 au 15 octobre, le Trapel en furie avait ravagé et emporté l'ouvrage, coupant littéralement le village en deux. Un mois plus tard, un pont Bailey de 42 mètres de long et 100 tonnes permettait de rétablir la circulation. Jusqu'à ce qu'il soit démantelé en janvier 2022 pour lancer le chantier du futur ouvrage, chiffré à 3 M€. C'est donc, les services du Département l'ont assuré, au cours de la semaine du 28 novembre que la circulation deviendra réalité sur le pont, où les dernières finitions vont bon train. Quelques semaines plus tard, le samedi 17 décembre, une inauguration en bonne et due forme de l'ouvrage aura lieu, simultanément avec celles des trois nouveaux bâtiments publics : les ateliers municipaux, le foyer municipal et la maison citoyenne.

La concrétisation du 1er gros ouvrage qui entame le refaçonnement de Villegailhenc

Un rendez-vous que Michel Proust attend évidemment avec impatience. Parce que cette étape est d'abord primordiale "pour les habitants, les riverains et les commerçants", qui depuis près de 12 mois doivent composer avec les déviations imposées par le vaste chantier pour lequel, le 20 juillet, 480 m3 de béton avaient été coulés en une matinée pour réaliser les tabliers. Des commerçants qui, rappelle le maire, bénéficieront bien comme l'avait assuré Carole Delga "d'indemnisations liées aux pertes d'exploitation subies à cause du chantier et d'une moindre fréquentation. La Région travaille sur les dossiers pour les clôturer le plus vite possible", et ainsi dédommager les huit commerces concernés. Mais au-delà de cette question économique, le maire le rappelle : "Pour la population, c'est la concrétisation du 1er gros ouvrage qui entame le refaçonnement de Villegailhenc."
Un pas de géant, alors que la commune attend aussi pour la fin d'année 2022 les résultats de l'étude hydraulique qui permettra au cabinet d'architecte retenu de savoir où et comment la recomposition urbaine pourra se penser au cœur d'un village dont 38 maisons auront été détruites dans le cadre du fonds Barnier, avec l'intervention de l'établissement public foncier (EPF). De quoi envisager les prochaines étapes déjà évoquées avec enthousiasme par l'élu : avec, en 2023, l'aménagement entre la mairie et le Trapel d'un jardin de loisirs, et une opération de désimperméabilisation autour de la salle polyvalente ; ou encore cette fois à l'horizon 2024-2025, les travaux prévus dans le cadre du programme d'action de prévention des inondations (Papi) 3, pour "reprendre tout le linéaire du Trapel". Autant de rendez-vous donnés pour repenser Villegailhenc.
Antoine Carrié

A Villegailhenc, les tronçonneuses et les débrousailleuses vont résonner le long du Trapel. En effet, le Smac (Syndicat mixte Aude centre) y poursuit son importante campagne d’entretien des cours d’eau en nettoyant leur lit de la végétation qui pourrait obstruer le bon écoulement des eaux. Après Sallèles-d’Aude et Trèbes, les équipes d’ADN Frères de Carcassonne, répondant à l’appel d’offre du Smac, vont s’occuper du cours d’eau dans la traversée du village (sur 1500m).

Chauffer une église a toujours représenté une grande difficulté. L’ancien chauffage radiant au gaz était devenu techniquement obsolète et plus assez sécurisé pour pouvoir être utilisé par les paroissiens.
Même si la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises et de l'Etat est toujours en vigueur, la responsabilité de l'entretien des lieux incombe toujours à la collectivité locale propriétaire du bâti.
Soucieux de la préservation de son patrimoine et de son église datant de 1872 ainsi que de la sécurité de ses administrés, le conseil municipal a pris la décision de faire installer un nouveau chauffage.
La société Delestre Industrie®, spécialiste dans le chauffage des grands espaces, a installé, début du mois de septembre, deux volutes équipées de chauffage IRC (radiant à infrarouge) pour un montant de 27.230 €. Ce système permettra dorénavant de chauffer instantanément l'édifice et procurera aux fidèles une douce chaleur ambiante.
Également pour des raisons de sécurité, le paratonnerre fixé sur la flèche du clocher à également été remplacé. Coût de la rénovation : 1174 €