- Non, non, Montaut. si tu as froid
Dis-toi bien que je n'ai pas chaud"
Et le dialogue se poursuit
Dans le vent, le soleil, la pluie
La plaine est là qui las regarde
Les deux pics de l'arrière garde
A mas pieds des cyprès qui chantent
Dans le vent marin irrité
L’éternelle plainte innocente
D‘ une mère au malheur rivée
Grimpons, mon coeur, jusqu’au sommet
Respirer les pins parasols
Savourer la mûre de jais
Le cynorhodon, l' azerole
De la colline de la Bade
On ne voit plus Villegailhenc
Elles se sont tues les jérémiades,
j'ai tourné le dos au destin...