"Selon la tradition locale, l’épine de Villegailhenc aurait été donnée par un prêtre de l’église d’Arzens (qui possédait deux épines).
Quoi qu’il en soit, il est constaté le 3 mai 1684, par un procès- verbal de visite de Mgr de Grignan, évêque de Carcassonne, qu’« il existe dans l’église de Villegailhenc, placée dans un reliquaire d’argent, une épine de la Couronne de Notre-Seigneur ; sans autre titre pour en faire foi, que la tradition de père en fils, depuis plus de 200 ans, et l’affluence du peuple qui vient des lieux circonvoisins, le dimanche après la fête de sainte Croix de may, auquel jour il y a grande dévotion ; que le seigneur évêque, après avoir visité cette relique l'approuva attendu son ancienneté."...
"En 1835, l’abbé Astre, curé de Villegailhenc, obtient une nouvelle parcelle de la couronne d’épines, provenant de Paris, laquelle est authentiquée par l’autorité ecclésiastique en 1836. A cette occasion, l’abbé Astre publie les Offices de la fête de la Sainte Épine qui se célèbrent dans l’église de Villegailhenc, le dimanche qui suit le 3 mai, jour de la fête du Rosaire (Carcassonne, 1835).
Actuellement, le reliquaire contient quatre fragments d’épines, de différentes grosseurs."...
Description : reliquaire d’argent.
Destinée : probablement fondu à la Révolution.
Orfèvres : œuvre de Jean-Pierre II Aribaud. L’œuvre est signée « Berthomieu ».
Protection : classé le 01-12-1913.
Les épines de la Sainte Couronne du Christ en France de Pierre Dor (2013)